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La mérule, également connue sous le nom scientifique de Serpula lacrymans, est un champignon particulièrement destructeur qui cible les structures en bois des habitations. C’est un véritable fléau pour les logements humides et mal ventilés, car elle peut sérieusement fragiliser les charpentes, planchers, escaliers, et autres éléments en bois, compromettant ainsi la solidité du bâtiment.

Les premiers signes de mérule peuvent être difficiles à repérer, mais il existe des indicateurs précoces, comme des déformations du bois, des taches brunes, ou des filaments blancs cotonneux. Si vous constatez l’un de ces symptômes, il est essentiel d’agir rapidement. Une photo de la mérule peut aider à identifier plus facilement sa présence, mais il est fortement recommandé de faire appel à un professionnel pour un diagnostic précis.

Le traitement de la mérule doit être effectué de manière rigoureuse et peut inclure l’utilisation de fongicides adaptés, ainsi que l’assèchement des zones affectées pour éliminer l’humidité, condition essentielle pour sa prolifération. Bien que des solutions maison comme le vinaigre blanc soient parfois suggérées pour traiter des petites zones infectées ou à titre préventif, il convient de noter que mérule et vinaigre blanc ne sont pas suffisamment efficaces pour éliminer ce champignon ravageur à grande échelle. Un traitement mérule reste souvent nécessaire pour éradiquer complètement la mérule et prévenir sa réapparition.

Dans cet article, nous vous fournirons des conseils détaillés pour détecter et reconnaître la mérule, ainsi que sur les différentes méthodes permettant de traiter efficacement ce champignon et de s’en débarrasser durablement. Agir rapidement face à une infestation de mérule est crucial pour protéger votre logement et éviter des dommages graves à long terme.


La mérule, aussi appelée mérule pleureuse ou par son nom scientifique Serpula lacrymans, est un champignon lignivore qui s’attaque principalement aux bois de construction dans les bâtiments humides et mal ventilés. Il s’agit du champignon le plus redouté dans les bâtiments, car il peut détruire rapidement les structures en bois lorsque les conditions sont favorables, notamment dans les environnements humides, mal ventilés et sombres.

Surnommée le « cancer du bois », la mérule peut compromettre la stabilité de l’habitation, mettant en danger ses occupants, si elle n’est pas détectée et traitée à temps. Dans les cas les plus graves, la destruction complète du logement peut être nécessaire.

Pour répondre à la question ‘En combien de temps se développe la mérule‘, il est important de comprendre que ce champignon peut coloniser plusieurs mètres carrés en seulement quelques semaines. Certaines études estiment qu’elle peut croître de jusqu’à 8 mm par jour. Cela signifie qu’en quelques mois, elle peut avoir envahi tout un espace, souvent sans être visible à l’œil nu au début.

La mérule est un champignon sournois, dont l’apparence varie selon évolue en fonction de son stade de développement et des conditions de son environnement. Bien qu’elle commence sous forme d’un voile blanc discret, elle évolue rapidement en une masse épaisse, filamenteuse et colorée, tout en libérant des spores brun-orangé caractéristiques (photo de la mérule ci-dessous). Ses dégâts sur le bois sont souvent irréversibles et peuvent fragiliser toute une structure.

Comment traiter la mérule ?
Mérule photo

La mérule est un champignon redoutable qui se développe souvent dans l’ombre, à l’abri des regards, ce qui rend sa détection particulièrement difficile. Pourtant, il est possible d’identifier les premiers signes de mérule avant qu’elle ne provoque des dégâts irréversibles, permettant ainsi une intervention rapide pour limiter sa propagation.

Altération du bois

Le premier indice d’une infestation de mérule est l’altération du bois. Au fil du temps, le matériau atteint commence à se fissurer et à perdre de sa résistance. Il se fragilise, devenant friable et s’effritant sous une simple pression. Ce phénomène, appelé pourriture cubique, se manifeste par des cassures nettes formant des morceaux irréguliers. Le bois peut également sembler asséché ou creusé, alors qu’en réalité, il est en train de se décomposer de l’intérieur.

Apparition d’un feutrage blanc cotonneux

Visuellement, la mérule passe par plusieurs étapes de développement. Elle débute souvent sous forme d’un feutrage blanc cotonneux, ressemblant à de la ouate, qui s’étale progressivement sur le bois et les surfaces humides. À mesure qu’elle évolue, elle forme des plaques plus épaisses aux teintes jaunâtres ou orangées, signalant une contamination avancée. L’un des signes les plus caractéristiques de la mérule est la présence d’un dépôt de spores brun-orangé, qui recouvre les surfaces contaminées et témoigne de la maturité du champignon. Ces spores se propagent dans l’air, favorisant une extension rapide de l’infestation.

Odeur persistante

Outre les indices visibles, certains symptômes indirects doivent alerter. Une odeur persistante de champignon, semblable à celle des sous-bois humides, peut révéler la présence de mérule, même en l’absence de signes apparents. De même, des planchers qui s’affaissent, des poutres déformées ou des escaliers qui deviennent instables sont autant d’indices laissant supposer que la structure du logement est attaquée. L’environnement joue également un rôle clé : une forte humidité, des infiltrations d’eau, des remontées capillaires ou un manque de ventilation sont autant de facteurs propices à son développement.

Parce que la mérule se développe souvent dans des endroits peu accessibles, il est essentiel d’inspecter régulièrement les zones les plus à risque, comme les caves, les greniers, les vide-sanitaires ou encore les espaces situés derrière les plinthes et sous les parquets. Pour confirmer une suspicion, des outils comme l’hygromètre, qui mesure le taux d’humidité, ou une caméra thermique, capable de détecter les zones humides cachées, peuvent être utilisés.

Si les premiers signes de mérule sont observés, il est impératif de traiter la mérule rapidement. Il faut avant tout identifier et éliminer la source d’humidité, sans quoi le champignon continuera à se propager. Ensuite, un diagnostic par un professionnel spécialisé est indispensable pour confirmer la présence de ce champignon et mettre en place un traitement mérule adapté. Plus l’intervention est rapide, plus il sera possible de limiter les dégâts de la mérule sur le bois et d’éviter une infestation généralisée qui pourrait mettre en péril la structure même du bâtiment.


La mérule est un champignon particulièrement redouté dans le secteur du bâtiment, et certaines régions sont plus exposées que d’autres à son développement. Son apparition est directement liée aux conditions climatiques et environnementales, notamment l’humidité, la température et la ventilation des bâtiments.

En France, la mérule est plus fréquente dans les régions humides et pluvieuses, où les infiltrations d’eau et les remontées capillaires favorisent son apparition. Les zones les plus touchées sont donc principalement situées dans le nord et l’ouest du pays, notamment en Bretagne, Normandie, Hauts-de-France et Pays de la Loire. Ces régions connaissent des niveaux de précipitations élevés et un taux d’humidité souvent supérieur à la moyenne, créant un environnement idéal pour le développement du champignon.

D’autres secteurs, bien que moins affectés, ne sont pas épargnés. Certaines parties de la façade atlantique, comme la Nouvelle-Aquitaine, ou encore des zones montagneuses comme les Vosges et le Massif central, sont également concernées. Dans ces territoires, les vieilles bâtisses en pierre ou en bois, parfois mal ventilées et sujettes aux infiltrations, sont particulièrement vulnérables.

Toutefois, la mérule ne se limite pas uniquement aux régions pluvieuses. Son développement est avant tout lié à la présence d’humidité excessive à l’intérieur des bâtiments. Ainsi, même dans des régions moins humides, des logements mal entretenus, mal ventilés ou victimes de dégâts des eaux peuvent être infestés. On retrouve ainsi des cas de mérule dans toute la France, y compris en région parisienne, notamment dans les immeubles anciens où les caves et les sous-sols sont mal aérés.

Il est donc essentiel de ne pas sous-estimer le risque, quelle que soit la zone géographique. La meilleure prévention reste une bonne gestion de l’humidité et une ventilation efficace des bâtiments, afin d’éviter les conditions favorables à la prolifération de ce champignon destructeur.


La mérule est un champignon lignivore capable de se propager rapidement dans un bâtiment dès que les conditions sont favorables à son développement. Contrairement à d’autres parasites du bois, elle n’a pas besoin d’être directement transportée par l’homme ou par des insectes : elle colonise les habitations grâce à ses spores microscopiques, qui se dispersent naturellement dans l’air et peuvent se déposer partout.

Une fois que les spores ont trouvé un milieu propice, elles donnent naissance à un réseau de filaments appelé mycélium, qui se répand progressivement sur les surfaces contaminées. Ce mycélium peut s’étendre sur plusieurs mètres, parfois en traversant des murs en pierre ou en béton, ce qui permet à la mérule de progresser d’une pièce à l’autre sans difficulté. Elle peut ainsi envahir un bâtiment entier en quelques mois, en attaquant d’abord les parties cachées comme les caves, les sous-sols, les vide-sanitaires, les plinthes ou l’arrière des cloisons.

La mérule se développe dans les habitations réunissant trois conditions essentielles : un environnement humide, une température favorable, l’obscurité.

Un environnement humide

Son installation dans un logement commence généralement par la présence d’humidité excessive. Une fuite d’eau non traitée, une infiltration par la toiture ou les murs, des remontées capillaires depuis le sol ou encore un manque de ventilation créent un environnement idéal pour que la mérule puisse germer et commencer à se développer.

Pour survivre, ce champignon a besoin d’un certain niveau d’humidité. Selon l’Anah (Agence nationale de l’habitat), la mérule prolifère fortement lorsque l’humidité du bois se situe entre 30 et 45%. La difficulté réside dans sa capacité d’adaptation : une fois installée, elle peut survivre même avec un taux d’humidité compris entre 20 et 30%.

Une température favorable

La température joue un rôle clé dans le développement et la propagation de la mérule. Ce champignon lignivore prospère dans des conditions bien spécifiques, notamment une température modérée qui favorise son expansion rapide.

D’une manière générale, la mérule se développe idéalement lorsque la température ambiante est comprise entre 20 et 26°C. Ce climat tempéré, souvent présent à l’intérieur des habitations, offre un environnement propice à sa croissance. Dans ces conditions optimales, le champignon peut coloniser le bois en quelques semaines seulement et se propager à grande vitesse dans tout le bâtiment.

Cependant, la mérule fait preuve d’une grande capacité d’adaptation. Elle peut commencer à se développer dès 3 à 5°C, bien que sa progression soit plus lente à ces températures basses. À l’inverse, elle continue à proliférer jusqu’à environ 30°C, mais au-delà de cette limite, sa croissance ralentit progressivement. À partir de 40°C, la plupart des colonies de mérule cessent leur activité, et au-delà de 50°C, elles meurent généralement.

Cette sensibilité aux températures explique pourquoi la mérule se développe principalement dans les logements où la température intérieure est relativement stable et modérée. Les caves, les sous-sols, les greniers ou encore les espaces confinés et mal ventilés sont particulièrement vulnérables, car ils offrent un climat idéal à son expansion.

L’obscurité

L’obscurité est un élément qui favorise grandement le développement de la mérule. Comme la plupart des champignons, elle n’a pas besoin de lumière pour se développer, ce qui lui permet de proliférer dans des endroits sombres et difficilement accessibles. C’est d’ailleurs ce qui la rend particulièrement insidieuse : elle s’installe discrètement dans les parties cachées des bâtiments, souvent à l’abri des regards, rendant sa détection plus complexe.

La mérule se retrouve ainsi fréquemment dans les caves, les sous-sols, les combles, les greniers mal ventilés, les vide-sanitaires et derrière les cloisons. Ces espaces confinés, peu ou pas exposés à la lumière naturelle, offrent un environnement idéal à son développement. Elle peut également se dissimuler sous les parquets, derrière les plinthes ou à l’intérieur des murs, où l’humidité est souvent présente et où la ventilation est insuffisante.

Si la lumière n’empêche pas directement la prolifération de la mérule, elle freine néanmoins sa croissance. Les rayons UV du soleil ont un effet asséchant et peuvent altérer le mycélium en surface. C’est pourquoi les pièces bien aérées et exposées à la lumière naturelle sont moins sujettes aux infestations que les espaces confinés et sombres.


Chaque bâtiment est un cas particulier qui doit être étudié pour envisager les remèdes adaptés. Traiter la mérule revient d’abord à lutter contre l’excès d’humidité selon une stratégie qui comporte plusieurs étapes.

Identifier l’étendue des dégâts

Avant toute intervention, il est essentiel d’évaluer la propagation du champignon dans le logement. La mérule peut être cachée derrière des cloisons, sous les planchers ou dans des endroits difficilement accessibles. Un diagnostic de la mérule réalisé par un professionnel spécialisé est recommandé pour déterminer la gravité de l’infestation et établir un plan de traitement adapté.

Éliminer la source d’humidité

La mérule se développe dans un environnement humide. Pour éviter qu’elle ne réapparaisse, il faut traiter la cause de l’humidité en recherchant les infiltrations d’eau, les fuites de canalisation, la condensation ou les remontées capillaires. L’amélioration de la ventilation du logement (installation d’une VMC, ouverture des aérations, assèchement des murs) est une étape essentielle pour empêcher la prolifération du champignon.

Avant d’appliquer un traitement mérule, il est indispensable d’assécher le bâtiment afin d’éliminer l’excès d’humidité, condition essentielle à la prolifération du champignon. La ventilation naturelle, le chauffage et la déshumidification sont des techniques utilisées.

Appliquer un traitement contre la mérule

Lorsque la mérule a envahi le bois, il est souvent nécessaire de retirer et détruire les parties contaminées. Les poutres, plinthes, planchers et autres boiseries touchés doivent être découpés et brûlés pour éviter toute nouvelle contamination. En cas d’infestation avancée, la mérule peut même traverser les murs en maçonnerie, rendant nécessaire le décapage ou le traitement chimique des surfaces.

Une fois les éléments infestés éliminés, il est indispensable d’appliquer un traitement mérule, sur les surfaces touchées. Ce traitement fongicide est appliqué à la surface des matériaux infestés (bois et maçonneries) et parfois en profondeur par injection, afin de détruire les spores résiduelles et éviter toute récidive.

Les professionnels utilisent des produits spécifiques qui pénètrent en profondeur pour éliminer durablement le champignon. Il n’existe pas de DTU ni de normes pour traiter la mérule. En revanche, certaines entreprises spécialisées ont établi des préconisations communes et des prescriptions techniques.

Il existe également un traitement plus naturel : le traitement par air chaud. Cette technique est peu développée en France et consiste à augmenter la température intérieure (plus de 50°C pendant plusieurs heures) du logement pour tuer la mérule et assécher le bâtiment.


La meilleure façon de lutter contre la mérule est d’agir en amont, en mettant en place des mesures de prévention efficaces. Ce champignon lignivore se développe principalement dans les environnements humides et mal ventilés, ce qui en fait un redoutable ennemi des habitations. Limiter l’humidité est donc la première étape essentielle, mais pour une protection optimale, il est également recommandé d’appliquer un traitement mérule, appelé également traitement anti-mérule ou traitement du bois.

Pour ceux qui souhaitent traiter la mérule soi-même de manière préventive, l’application de notre traitement du bois est fortement recommandée. Ce produit agit comme fongicide contre les champignons lignivores de type basidiomycètes, responsables de la pourriture cubique ou fibreuse, dont fait partie la redoutable mérule. Il est également insecticide, conçu pour lutter contre les insectes à larves xylophages (capricornes, lyctus, vrillettes) ainsi que les termites.

⚠️ Important : contre la mérule, ce produit est uniquement préventif. En effet, une fois que ce champignon a attaqué le bois en profondeur, le remplacement des parties contaminées est indispensable pour éviter toute propagation. Les bois attaqués par la mérule doivent être remplacés face au risque de ne plus avoir la résistance mécanique attendue.

En revanche, pour les insectes xylophages (vrillettes, capricornes), ce traitement bois est à la fois préventif et curatif. Il peut être appliqué pour stopper une infestation en cours et protéger durablement vos structures en bois.

Matériel nécessaire :

Un seau de Traitement tous usages

Un pulvérisateur électrique

Des injecteurs

Étapes :

Démonter et remplacer tous les bois infestés, ne présentant plus de résistance. Procéder aux opérations de sondage, bûchage, décapage (si présence de finitions), brossage, et dépoussiérage avant tout traitement.

  • Traitement préventif : badigeonnage ou double pulvérisation basse pression
  • Traitement curatif :

Utilisation professionnelle : injection + pulvérisation basse pression (2 à 3 passages, temps entre chaque passage : 15 – 30 min).

Application par injection combinée au traitement superficiel : 180 mL/m² de bois (20 mL par trou, 9 trous par m²)

Utilisation grand public : badigeonnage

Recommandations :

  • L’humidité des bois au moment de l’application doit être < 25%.
  • L’effet du traitement est immédiat et optimal dès l’étape de fixation.
  • Ne pas traiter les bois gelés et les ruches.
  • Ne pas appliquer le produit sur du bois pouvant être en contact avec des aliments et boissons ou avec les animaux.
  • Faire un test préalable pour les bois exotiques ou riches en tanins.
  • Les tailles et les coupes doivent être traitées.
Traitement du bois multi-usages

Si vous pensez avoir repéré les premiers signes de mérule dans votre maison — comme un bois qui s’effrite, une odeur de champignon, des filaments cotonneux ou orangés — il est essentiel d’agir rapidement. La mérule est un champignon lignivore redoutable, capable de se propager très vite dans toute l’habitation en détruisant les structures en bois.

La première chose à faire est de faire appel à un professionnel qualifié pour effectuer un diagnostic parasitaire puis une expertise. Traiter la mérule soi-même est possible mais l’identification doit être réalisée par des professionnels puisque cela nécessite des connaissances et des compétences pointues dans plusieurs domaines (bois, construction, humidité, mycologie …).

Diagnostic parasitaire

Le diagnostic permettra de rechercher et identifier les infestations du champignon dans les parties visibles et accessibles sans démontage et sondage destructif. Le rapport du diagnostiqueur indique les éléments infestés, les zones susceptibles d’être infestées, les ouvrages ou les parties qui n’ont pas été examinés. Cet expert n’émet pas d’avis sur la solidité des ouvrages ou sur les mesures à prendre, il confirme ou non une infestation.

Expertise parasitaire

L’expertise contient un diagnostic complet avec déposes, démontages et sondages destructifs. Le rapport indique les zones et les éléments infestés, les bois de structure à remplacer et les mesures à prendre pour stopper l’infestation. L’objectif est de tester la solidité de tous les ouvrages et de préconiser les mesures à prendre pour éradiquer définitivement la mérule.

Dans le cas d’une infestation confirmée, supprimer l’excès d’humidité, assécher le bâtiment, remplacer les bois dégradés et détruire le champignon feront partie des mesures à prendre. Les surfaces saines autour seront ensuite traitées préventivement avec un fongicide adapté, comme notre traitement tous usages, pour éviter toute récidive.


Face à la présence de la mérule dans une maison, certaines personnes envisagent des solutions maison comme le vinaigre blanc ou la javel pour tenter de l’éliminer. Mais ces produits ne sont absolument pas efficaces contre ce champignon lignivore particulièrement invasif.

La question « mérule et vinaigre blanc : une solution efficace ? » revient souvent, mais il est important de savoir que le vinaigre blanc, bien qu’il possède des propriétés antifongiques légères, ne permet pas de traiter la mérule en profondeur. Tout comme la javel, il peut éventuellement faire disparaître les signes visibles en surface, comme les filaments ou le feutrage blanc, mais le champignon reste actif dans le bois, caché et prêt à se redévelopper dès que les conditions (humidité, chaleur, obscurité) sont réunies.

La mérule est capable de pénétrer profondément les matériaux, de traverser les murs et de coloniser silencieusement de nouvelles zones. Une intervention superficielle avec du vinaigre blanc ne fera qu’offrir un faux sentiment de sécurité.

Pour se débarrasser efficacement de la mérule, une expertise professionnelle est indispensable. En cas d’infestation confirmée, les bois attaqués doivent être retirés, car une fois contaminés, ils ne peuvent pas être sauvés. Ensuite, les zones saines autour de l’infestation doivent être traitées préventivement avec un fongicide adapté, avec un traitement mérule, pour stopper toute propagation.

En résumé, la solution mérule et vinaigre blanc n’est pas suffisante. Ce remède naturel peut convenir pour de petites moisissures de surface, mais il est inefficace contre un champignon aussi destructeur que la mérule. Mieux vaut agir rapidement et faire appel à un spécialiste pour protéger durablement votre habitation.